Guide de trekking Vietnam
       
Guide de trekking Vietnam
 
 1: Essentiel du trek au Vietnam
Voici
1: Essentiel du trek au Vietnam
Voici
 donc une première liste. Chaque point sera détaillé au fur et à mesure,
 dans l’ordre ou dans le désordre. N’hésitez pas à proposer ce qui peut 
vous sembler important par ailleurs.
 
1. les règles de base de la sécurité en randonnée, et les règles de sécurité en montagne;
2. Protection du soleil: lunette, creme solaire, chapeau;
3.
 Isolation (vêtements supplémentaires), même si le froid (randonnée en 
hiver, conserver sa chaleur) à déjà été abordé plusieurs fois sur le 
site;
4. L’orientation: boussole, GPS de rando, Carte;
5. L‘éclairage, pour lire ou pour se déplacer lorsque la nuit tombe;
6. Pharmacie de randonnée et trousse de premiers soins, on ne sait jamais;
7. Comment allumer un feu si nécessaire;
8. Pouvoir réparer son matériel, dans une certaine mesure: couteau multifonction, nécessaire de couture;
9.
 L’alimentation en randonnée, le petit déjeuner du matin, les vivres de 
course et le midi, le repas du soir, une recette de barres céréales, les
 plats lyophilisés;
10. L’hydratation, boire, boire beaucoup, mais aussi stocker l’eau, la purifier;
11. Abri d’urgence avec une bache. Surtout lorsqu’il n’est pas prévu de dormir dehors. On peut très vite rester bloqué la nuit.
12. L’appel à l’aide: le siflet, le téléphone portable, talkie…
13.
 Un équipement de randonnée adapté : Les bons vêtements, tente de 
randonnée, chaussures de randonnée, sac de couchage, sac à dos, matelas,
 et sur certains terrains et relief (rivière, glacier) : corde, crampon,
 piolet.
14. Le bon sens.
2: Chaussures de Trek et de Randonnée
Le
 développement du sport loisir, du temps partagé et la capacité de nos 
sociétés à créer des besoins ont faire naître toute une variété de 
chaussures, toutes aussi spécifiques les unes que les autres. Nous 
pouvons cependant ainsi isoler 5 catégories de chaussures: balade; 
randonnée; trekking ou grande randonnée; montagne; raid.
Les chaussures de trekking
 Les chaussures de trekking sont les chaussures des longues marches, les
 chaussures de grande randonnée. Quelle différence avec les chaussures 
de randonnées? Elle sont souvent en cuir car elles doivent être 
imperméable. Elles sont aussi plus confortables car son propriétaire 
part pour une plus longue durée, souvent en autonomie.
 La chaussure de trekking
 est LA chaussure du marcheur. Elle est utilisée sur une ou plusieurs 
semaine et porte son propriétaire sur toute la durée du voyage. Elle ne 
doit pas faillir car le trekker est souvent dépendant de ses propres 
capacités. Ses chaussures sont sa garantie d’arriver à destination.
 
Le trekkeur porte sa tente, sa nourriture et ses chaussures ne doivent 
pas le trahir. Ce sont des chaussures plus lourdes, souvent plus 
montantes pour offrir une meilleur protection des chevilles sollicitées 
par le poids du sac à dos. Des renforts latéraux la protège des 
projections ou impacts de pierre que l’on trouve régulièrement sur les 
chemins pratiqués par le randonneur sauvage.
 Elle ne doivent pas 
être trop rigides car il s’agit avant tout de marcher confortablement 8h
 par jour, c’est la priorité. Une chaussure de trekking
 est de facto moins à l’aise lorsqu’il s’agit de traverser un pierrier, 
encore moins quand il faut escalader. On ne peut par exemple pas lui 
associer des crampons. On se tournera dans ce cas vers les chaussures de
 haute montagne.
 Les chaussures de trekking sont
 souvent moins respirantes que les chaussures de randonnées. 
L’utilisation d’un cuir épais garantit une très bonne étanchéité mais 
limite naturellement son séchage. La nature vivante du cuir nécessite un
 entretien soigné de ces chaussures et les fabricants proposent souvent 
les produits adaptés. C’est une condition nécessaire à une bonne durée 
de vie.
 Les chaussures de balade
 Nous somme tous déjà allés nous promener dans la campagne environnante,
 pour une heure ou deux, voire plus. La question de la paire chaussures 
ne s’est à ce moment jamais réellement posée et puisque nous avons tous 
une paire de running chez soi, alors elle fera l’affaire. Pour une 
promenade en forêt, sur un chemin de hallage ou en bord de mer, une 
paire de chaussures de sport est suffisante. Il n’est pas vraiment 
nécessaire de faire un achat dans ce cadre, sauf si vous êtes pratiquant
 régulier et que vous voulez vous faire plaisir.
 Les fabricants ont 
tous une gamme ‘balade’. Les chaussures ont une tige tige basse, elles 
sont plus rigide et sensiblement plus lourdes que des running, et 
présentent une semelle plus épaisse et cramponnée. 
3:Trousse de pharmacie en trek au Vietnam
Le
 contenu de la trousse de secours est à adapter à la randonnée qui 
s’annonce. Pas la peine d’embarquer 2Kg de matériel médical pour une 
petite virée à la journée dans le Vexin. Dans le cadre d’une rando à la 
journée sur terrain facile, une trousse garnie de pansements de diverses
 tailles, de produits désinfectants, d’une pince à épiler pour les 
échardes et d’une paire de ciseaux fera parfaitement l’affaire.
4: Boire pendant le Trek et randonnée dans la montagne
Mais
 boire régulièrement et facilement quand on est perché sur un plateau 
calcaire, ou au beau milieu du Parc Naturel Régional des Volcans 
d’Auvergne, ça relève parfois du challenge. Je vous propose un petit 
tour d’horizon des solutions qui existent pour nous faciliter la vie.
Gourde, bidon, poche à eau
 Gourde ou thermos
 L‘éternel, le classique, l’indémodable gourde reste une valeur sûre. 
Très résistante aux chocs, adaptable avec une housse « thermos », c’est 
la solution tout terrain. On peut la remplir avec de l’eau, du thé, une 
boisson énergisante, hydratante et sa composition encaisse quasiment 
tous les liquides.
 On peut ajouter quelques petits accessoires aux 
bidons qui peuvent se révéler pratiques. Grâce à un mousqueton on peut 
laisser le bidon à l’extérieur du sac, et le rendre ainsi plus 
accessible. Avec une housse thermos, le contenu peut rester chaud ou 
frais plus longtemps.
 Un des gros avantages du bidon : son prix. Aux
 alentours de 6 euros on trouve des bidons en aluminium tout à fait 
satisfaisants. notons qu’il existe aussi des thermos à double paroi, 
notamment chez Primus ou Sigg, même si l’usage d’une double paroi pour 
maintenir le liquide au chaud ou au froid accentue le poids.
 Les 
plus économes pourront aussi se rabattre vers une simple bouteille en 
plastique. On l’achète pleine, on la boit, et on la remplit aussi 
simplement qu’une autre gourde.
 Il existe également des gourdes 
souples. Vous trouverez dans les gammes des marques Platypus et Source 
des produits intéressants. L’avantage de cette solution? Une fois vide 
ça ne prend plus beaucoup de place, mais attention au séchage en fin de 
journée.
 
 Poche à eau
 La poche à eau : pratique, peu encombrante et grâce à la pipette, plus 
besoin de poser le sac pour boire. On peut trouver plusieurs 
contenances…à adapter à son sac et/ou à la durée de la sortie. 
L’inconvénient majeur reste le séchage en fin de journée ou entre 2 
ravitaillements, et il est bien entendu hors de question de se 
trimballer tout le nécessaire pour nettoyer et faire sécher la poche à 
eau. De plus, il est fortement conseillé de ne pas les remplir avec des 
jus de fruits ou autres boissons isotoniques.
 C’est donc une 
solution à privilégier pour une randonnée à la journée autour de chez 
soi par exemple. Prévoir un peu de bricolage si votre sac à dos n’est 
pas adapté à recevoir une poche à eau. Personnellement j’utilise mon sac
 à dos de type raid pour les petites randonnées à la journée dans la 
campagne Vexinoise.
 Vous souhaitez mixer le bidon (souple ou rigide)
 avec une pipette ? Pas de soucis, nos amis de Source ont mis au point 
le Convertube.
 Mais remplir un bidon ou une poche à eau ne suffit pas dans beaucoup de cas.
 
 Purifier ou filtrer l’eau
 De par sa provenance (ruisseau, source, marre…) l’eau peut se révéler 
impropre à la consommation. Il faut donc la traiter avant de la boire. 
Il existe 2 solutions majeures pour traiter l’eau : les pastilles de 
purification et/ou le filtre.
 Les pastilles de contact ont 
l’avantage d’être peu encombrantes et efficaces. Néanmoins un temps de «
 contact » variant de 30 minutes à deux heures doit être respecté. Au 
bout d’une demi-heure les virus et bactéries sont hors jeu, et au bout 
de deux heures l’eau est parfaitement potable. En revanche préparez vos 
papilles à un petit choc : l’eau ainsi purifiée a un petit goût de 
piscine, mais cet avis « gastronomique » n’engage bien évidemment que 
moi ;-)
 Les pastilles de purification ne doivent être utilisées qu’avec une eau claire. Si ce n’est pas le cas, tous à vos filtres !!!
 Le préalable à la purification de l’eau est donc sa filtration. Dans ce
 domaine, les produits de la marque Katadyn sont particulièrement 
efficaces.
 La gamme est divisée en 3 (Backcountry / Endurance Series
 / Light Series), et les filtres Vario (plusieurs fois récompensé) et 
Pocket sont ceux qui regroupent toutes les qualités pour un usage en 
randonnée. La durée de vie annoncée en litre permet de voir venir : de 
400 litres pour les charbons actifs du Vario à 50 000 litres pour le 
Pocket.
 Si quelqu’un dans l’assistance a atteint le plafond des 50 000 litres, qu’il lève la main…
 Le prix moyen constaté (sur le web) pour un Vario est de 95 euros. Ceux
 qui souhaiteraient acquérir le Pocket devront casser leur tirelire, car
 le prix grimpe à 284 euros.
 Une solution également intéressante (et
 peu onéreuse) : la Katadyn bottle. Un bidon qui intègre un filtre. La 
contenance est de 1 litre.
 Mais Katadyn n’est pas le seul acteur 
présent sur le marché des filtres à eau. MSR tire bien son épingle du 
jeu. Les modèles HyperFlow, MiniWorks Ex et SweetWater Microfilter sont 
ceux qui me semblent les plus intéressants.
 Le HyperFlow est léger, 
compact et robuste : le compagnon idéal pour les virées de plusieurs 
jours. Les 2 autres modèles plus conventionnels sont aussi réputés pour 
une filtration de meilleure qualité d’un point de vue « goût ».
 Les 
prix chez MSR vont de 75 € pour le SweetWater à 99 € pour le HyperFlow, 
en passant par 87€ pour le MiniWorks. Les prix sont plus attractifs chez
 MSR, et connaissant le sérieux de la marque on peut s’y fier.
 
Notons aussi une solution plus récente sur le marché, qui utilise le 
rayonnement ultra violet et qui tue les organismes présents dans l’eau 
par exposition. Un litre d’eau peut-être traité en 90s. Un test du 
Steripen a été réalisé par skirandonnenordique.com.
 
 De l’eau ou des boissons hydratantes
 
 Quelque soit la solution que vous retiendrez, l’eau restera toujours la
 base de votre hydratation.Pour les marches de plusieurs jours l’eau 
reste incontournable, en attendant un rafraîchissement à base de houblon
 au refuge.
 On peut trouver de l’eau de plusieurs façon : ruisseau, torrents de montagne, source, retenue d’eau en tous genres…
 Même si l’eau des torrents est souvent limpide, il ne faut pas pour 
autant négliger la purification. Entre les cadavres d’animaux, les 
excréments et les déchets divers et variés, il est rare qu’elle soit 
potable en l’état. On peut éventuellement se passer de filtration mais 
pas de purification. Il en va de même pour les eaux issues des sources.
 L’objectif n’est pas de devenir stressé à l’idée de boire une eau non 
traitée, mais bon un peu de sagesse populaire ne fait pas de mal : mieux
 vaut prévenir que guérir. Et si ça peut éviter des troubles d’ordre 
gastriques…
 Les boissons hydratantes ou énergisantes sous forme de 
poudre vendues dans les magasins de sport, peuvent être une solution 
intéressante pour les courses à la journée. Au-delà, il me semble risqué
 de laisser un bidon ou une poche à eau avec des résidus de boisson sans
 pouvoir la laver convenablement, au risque de voir les bactéries se 
développer lors de la randonnée.
 Personnellement j’aime bien le thé 
pour les sorties hivernales, dans un bidon avec une housse thermos le 
thé reste chaud près de 3 heures. L’été une eau aromatisée à la menthe 
et bien fraîche grâce à des glaçons en forme de bâtonnets est très 
agréable. Mais là encore, ces solutions sont envisageables pour une 
journée seulement.
5:  Alimentation pendant Trek et en randonnée
Au-delà
 des effets immédiats, l’alimentation en cours d’efforts physiques 
remplit également un rôle de prévention contre les blessures et autres 
carences.
Le petit déjeuner en randonnée
 On a coutume de dire que le petit déjeuner est le repas le plus 
important de la journée… et bien je suis de ceux qui pensent que c’est 
vrai. Le petit déjeuner devrait fournir entre 20 et 25% des apports 
énergétiques quotidiens.
 Un laitage, une boisson, un jus de fruits, des sucres lents et rapides… et une grosse dose de bonne humeur.
 Pour le laitage vous avez le choix : yaourt, fromage, faisselle, fromage blanc…
 Le laitage vous apportera du calcium et des protéines. Mais attention à
 ne pas sur-consommer de laitage, sinon il y a des risques de mauvaise 
digestion et ce que ça peut entraîner comme désagrément lors d’une 
rando’.
 Boisson : chocolat (froid ou chaud), café, thé. La boisson 
aidera votre organisme à se réveiller et à se “remettre en ordre de 
marche”, elle aidera aussi votre corps à se réhydrater après une bonne 
nuit de sommeil.
 Jus de fruits : si vous avez la possibilité de 
boire un jus de fruits frais c’est encore mieux…les vitamines seront 
alors préservées, et le tout sera moins sucré que les jus de fruits du 
commerce. Il vous apportera aussi fibres, minéraux et anti-oxydants.
 Le jus de fruits sera l’une des sources de vitamines les plus importantes.
 Pour les sucres lents le pain est une excellente idée…maintenant si 
vous arrivez à manger des pâtes le matin faîtes vous plaisir. Un peu de 
confiture ou de pâte à tartiner (j’ai dit un peu…) pour le goût n’est 
pas interdit. Les céréales sont également une alternative intéressante 
mais attention au sucre.
 Le petit déjeuner, au-delà de ses fonctions
 “apport d’énergies”, doit rester un moment de plaisir. Si vous n’aimez 
pas les yaourts aux fruits ne vous forcez pas prétextant un besoin de 
calcium.
 Prenez le temps lors du petit déjeuner. Personnellement je 
n’hésite pas à y consacrer 20 bonnes minutes avant de partir sur les 
sentiers…
 Emporter tous les éléments d’un bon petit déjeuner en 
randonnée n’est pas toujours possible. Dans le cas d’une randonnée de 
plusieurs jours en autonomie, allez jeter un coup d’œil sur les produits
 lyophilisés des magasins de sport. Ils ont de plus en plus nombreux à 
mettre des produits estampillés “Petit déjeuner” dans leurs gammes.
 Les encas et les vivres
 En allant faire vos courses vous trouverez plusieurs types d’encas à 
emporter lors de vos randonnées. Le plus difficiles sera de trouver la 
texture et le goût qui vous conviennent.
 N’hésitiez surtout pas à 
tester plusieurs types de barres de céréales avant de partir. Vous 
trouverez ainsi celle qui correspondra le mieux à vos papilles.
 Si 
vous vous sentez l’âme d’un grand chef, rien de ne vous empêche de faire
 vous-même vos barres de céréales. Vous doserez alors selon votre goût 
les céréales, les fruits, les graines (noisettes, noix…), le miel. Vous 
trouverez sur le net une multitude de recettes.
 Pour ce qui est des 
graines, types noisettes ou autres noix, rien ne vous empêche de les 
consommer tel quel pendant votre randonnée.
 Si les conditions météo le permettent, n’hésitez pas à emporter des fruits frais avec vous. Ils feront un excellent encas.
 Comme pour l’hydratation, n’attendez pas d’avoir faim pour manger. Une 
demie barre de céréales ou quelques noisettes toute les heures seront 
toujours mieux que 2 barres de céréales toutes les 4 heures.
 
 Le repas du midi
 Le risque lors de ce repas est de trop manger et de ne pas pouvoir 
repartir… sauf si une sieste est au programme de votre après-midi.
 
Trouver le compromis : poids, apport énergétique, saveur est compliqué, 
c’est pourtant à cette tâche que l’on tente tous de s’atteler.
 Rester sur un rythme “petit déjeuner, encas, dîner” peut être une solution (celle que je privilégie).
 
 Le dîner, le repas du soir
 Plusieurs options pour le repas du soir : vous dormez chez vous après 
une journée passée sur les chemins, vous avez opté pour une nuit en 
refuge, ou bien vous passerez la nuit seul au milieu des bois…
 Que 
ce soit chez vous ou dans un refuge, vous pourrez bénéficier d’un bon 
repas réparateur sans vous soucier de porter vous-même les vivres. 
Attention quand même à ne pas manger quelque chose de trop lourd à 
digérer. Après un effort conséquent (plusieurs heures de marche avec 
dénivelé) le corps a besoin de se ressourcer. La digestion est une phase
 très consommatrice d’énergie…et il n’est jamais bon de trop manger 
avant d’aller se coucher.
 Pour ceux qui choisiront l’autonomie 
complète, les plats lyophilisés ou déshydratés sont une solution très 
intéressante : léger, peu encombrants et les fabricants ont fait 
d’énormes efforts sur les plats proposés en terme de goût. Bon OK c’est 
pas encore du Fauchon mais c’est déjà pas mal. Par ailleurs, ne pas 
oublier son réchaud de randonnée.
 Pour le dîner de la veille du 
départ en rando rien ne vous empêche de sacrifier à la fameuse “pasta 
Party”. Vous vous assurerez ainsi une réserve de “carburant” pour le 
premier jour.
 Tout comme le matériel de randonnée, la météo, et la 
condition physique, l’alimentation est une composante essentielle de 
votre randonnée. Pas de rando’ réussie sans une bonne alimentation.
 
Au-delà des effets immédiats, l’alimentation en cours d’efforts 
physiques remplit également un rôle de prévention contre les blessures 
et autres carences. 
6: Entretiens de sac de couchage
Pour
 assurer la respirabilité, chaque matière du sac de couchage doit être 
perméable à l’air. Cet aspect est nécessaire pour le bon fonctionnement 
du sac (humidité), mais cela a pour conséquence que les plumules les 
plus fines du duvet peuvent s‘échapper par la matière textile du sac.
Conseils pour l’entretien des sacs de couchage
     * Évitez le stockage prolongé dans le sac de compression fermé. 
Entreposez les sacs de couchage en duvet dans le sac de rangement et les
 sacs de couchage en garnissage synthétique dans le sac de compression 
non serré.
     * Aérez votre sac de couchage chaque fois que vous en
 avez la possibilité, au minimum après chaque randonnée. Le corps humain
 produit chaque nuit au minimum 1/3 de litre d’humidité sous forme de 
vapeur et d’air exhalé. Les sacs de couchage humides sont moins isolants
 et développent de mauvaises odeurs.
     * Un sac à viande améliore non seulement l’isolation, mais permet aussi au sac de couchage de rester propre.
     * Ne roulez pas votre sac de couchage. Rangez-le avec le bas en 
premier dans le sac de rangement. Le garnissage sera ainsi préservé et 
durera plus longtemps.
     * Lavez votre sac de couchage uniquement 
lorsque cela s’avère réellement nécessaire. Faites-le seulement en cas 
d’encrassement important, de mauvaises odeurs ou de ramollissement du 
duvet. Parfois, il suffit de placer le sac de couchage à l’air libre 
pendant une journée pour éviter l’air vicié.
 Pour assurer la 
respirabilité, chaque matière du sac de couchage doit être perméable à 
l’air. Cet aspect est nécessaire pour le bon fonctionnement du sac 
(humidité), mais cela a pour conséquence que les plumules les plus fines
 du duvet peuvent s‘échapper par la matière textile du sac.
 À cet 
égard, il est important de savoir qu’il ne s’agit pas d’une dégradation 
de l’enveloppe. En effet, seules les plumules les plus petites se 
frayent un chemin à travers les fibres. La meilleure mesure contre la 
déperdition de duvet consiste à introduire ces plumules par l’arrière 
(côté garnissage), afin de les réintégrer dans le garnissage. 
L’interstice entre les fibres se refermera par le repositionnement 
naturel des fibres (lors de l’utilisation du sac de couchage). Ce 
processus peut être accéléré par un massage et un frottement de la 
matière textile avec la main au point de sortie.
 Ne sortez en aucun 
cas le duvet du sac de couchage ! En effet, les plumules sont fortement 
imbriquées dans le sac et le fait de sortir du duvet entraînera une 
déperdition de duvet supplémentaire. D’autre part, le trou dans la 
matière textile (interstice entre les fibres) sera agrandi inutilement.
 Il n’existe pas de sacs de couchage en duvet qui ne perdent pas un peu 
de plumules. La perte de quelques-unes chaque nuit est la 
caractéristique d’un bon produit et tient à la nature de la technologie.
 La perte de quelques plumules n’affecte pas les performances isolantes.